romain@931: \chapter{Un rapide tour de Mercurial} bos@95: \label{chap:tour-basic} bos@84: romain@931: \section{Installer Mercurial sur votre système} bos@84: \label{sec:tour:install} bos@84: huguesfrachon@942: Des paquetages binaires de Mercurial sont disponibles pour la plupart huguesfrachon@942: des systèmes d'exploitation, ce qui rend facile l'utilisation immédiate huguesfrachon@942: de Mercurial sur votre ordinateur. bos@85: bos@84: \subsection{Linux} bos@84: romain@931: Parce que chaque distribution de Linux a ses propres outils de gestion huguesfrachon@942: de paquets, politiques et rythmes de développements, il est difficile de huguesfrachon@942: donner un ensemble d'instructions fixes pour installer les binaires de romain@931: Mercurial. La version de Mercurial avec laquelle vous vous retrouverez huguesfrachon@942: dépendra grandement de l'activité de la personne en charge du paquetage romain@931: pour la distribution. romain@931: huguesfrachon@942: Pour rester simple, je me concentrerai sur l'installation de Mercurial romain@931: en ligne de commande, sous les plus courantes des distributions. La romain@931: plupart des distributions fournissent des gestionnaires graphiques de romain@931: paquetage qui vous permettront d'installer Mercurial en quelques clicks. romain@931: Le paquetage devrait se nommer \textit{mercurial}. bos@84: bos@85: \begin{itemize} bos@85: \item[Debian] bos@85: \begin{codesample4} bos@85: apt-get install mercurial bos@85: \end{codesample4} bos@84: bos@85: \item[Fedora Core] bos@85: \begin{codesample4} bos@85: yum install mercurial bos@85: \end{codesample4} bos@84: bos@85: \item[Gentoo] bos@85: \begin{codesample4} bos@85: emerge mercurial bos@85: \end{codesample4} bos@84: bos@85: \item[OpenSUSE] bos@85: \begin{codesample4} bos@85: yum install mercurial bos@85: \end{codesample4} bos@84: belaran@943: \item[Ubuntu] Le paquetage de Mercurial d'Ubuntu est construit sur celui de Debian. belaran@943: Pour l'installer, exécute simplement les commandes suivantes: bos@262: \begin{codesample4} bos@262: apt-get install mercurial bos@262: \end{codesample4} romain@931: Les paquetages Ubuntu pour Mercurial ont tendance à être un peu en retard belaran@943: par rapport au paquetage Debian (au moment de l'écriture de ce livre, il belaran@943: faut compter un peu près un retard de 7 mois), ce qui signifie que parfois belaran@943: sur Ubuntu, vous risquez de rencontrer des problèmes qui ont été corrigés belaran@943: depuis longtemps dans les paquetages Debian. bos@85: \end{itemize} bos@84: arne@264: \subsection{Solaris} arne@264: romain@931: SunFreeWare, à \url{http://www.saufreeware.com}, est une bonne source huguesfrachon@942: pour trouver un vaste nombre de paquets précompilés pour 32 ou 64 bits romain@931: Intel et les architecture Sparc, dont les versions courantes de Mercurial. arne@264: bos@84: \subsection{Mac OS X} bos@84: romain@931: Lee Cantey publie un installeur de Mercurial pour Mac OS~X sur le site romain@931: \url{http://mercurial.berkwood.com}. Ce paquetage fonctionne sur les huguesfrachon@942: architectures Intel-~et PowerPCC. Avant de vous en servir, vous devez romain@931: installer une version Universel MacPython~\cite{web:macpython}. C'est romain@931: assez facile à faire : suivez simplement les instructions sur le site romain@931: de Lee. romain@931: romain@931: Il est aussi possible d'installer Mercurial en utilisant Fink ou MacPorts, huguesfrachon@942: deux outils de gestion de paquetage libres pour Mac OS X. Si vous avez romain@931: Fink, utiliser \command{sudo fink install mercurial-py25}. Si vous avez romain@931: acPorts, \command{sudo port install mercurial}. simon@313: bos@84: \subsection{Windows} bos@84: romain@931: Lee Cantey publie aussi un installeur de Mercurial pour Windows sur le site romain@931: \url{http://mercurial.berkwood.com}. Ce paquetage n'a aucune dépendance romain@931: externe, il fonctionne ``tout court''. bos@84: bos@84: \begin{note} romain@931: Le version de Windows de Mercurial ne convertie pas automatiquement romain@931: les retour chariot Windows et Unix. Si vous désirez partager votre romain@931: travail avec des utilisateurs Unix, vous devez faire un peu de configuration romain@931: supllémentaire. XXX En dire plus. bos@84: \end{note} bos@84: romain@931: \section{Commencer à utiliser Mercurial} romain@931: romain@931: Pour commencer, nous utiliserons la commande \hgcmd{version} pour vérifier romain@931: si Mercurial est installé proprement. Les informations affichées sur la romain@931: version ne sont pas réellement importante en soit, c'est surtout de savoir romain@931: si elles s'affichent qui nous intéresse. bos@87: \interaction{tour.version} bos@87: romain@931: \subsection{L'aide intégrée} romain@931: romain@931: Mercurial fournit un système d'aide intégré, ce qui est inestimable quand romain@931: vous vous retrouvez coincé à essayer de vous rappeler comment lancer telle romain@931: ou telle commande. romain@931: Si c'est le cas, exécuter simplement \hgcmd{help}; il vous aidera à imprimer huguesfrachon@942: une brève liste de commandes, avec une description de ce qu'elles font. Si vous romain@931: demandez de l'aide sur une commande spécifique (voir ci dessous), il affichera huguesfrachon@942: des informations plus détaillées. bos@87: \interaction{tour.help} huguesfrachon@942: Pour un niveau d'informations encore plus détaillées (ce dont vous aurez rarement huguesfrachon@942: besoin), exécuter \hgcmdargs{help}{\hggopt{-v}}. L'option \hggopt{-v} est romain@931: l'abréviation de \hggopt{--verbose}, et indique à Mercurial d'afficher plus huguesfrachon@942: d'informations que d'habitude. romain@931: romain@931: \section{Travailler avec un dépot} romain@931: romain@931: Avec Mercurial, tout se déroule au sein du \emph{dépot}\footnote{NdT: Dépôt est huguesfrachon@942: la traduction que j'ai retenue pour tout l'ouvrage du terme anglais \textit{repository}}. huguesfrachon@942: Le dépôt d'un projet contient tous les fichiers qui ``appartiennent'' au projet. belaran@938: belaran@938: Il n'y a rien de particulièrement magique au sujet de ce dépot, c'est belaran@938: simplement une arboresence sur votre système de fichiers que Mercurial belaran@938: traite de manière spéciale. Si vous pouvez renommer ou effacer ce répertoire belaran@938: à n'importe quel moment, en utilisant la ligne de commande ou votre belaran@938: explorateur de fichiers. belaran@938: belaran@938: \subsection{Faire une copie locale de votre dépot} belaran@938: belaran@938: \emph{Copier} un dépôt est just un peu spécial. Bien que vous belaran@938: puissiez utiliser une commande habituelle de copie pour copier belaran@938: votre dépôt, il vaut mieux utiliser une commande fournie par belaran@938: Mercurial. Cette commande est appelée \hgcmd{clone}, car elle belaran@938: crée une copie identique d'un dépôt existant. bos@87: \interaction{tour.clone} belaran@938: Si votre opération de clonage réussit, vous devriez maintenant belaran@938: avoir un répertoire local appelé \dirname{hello}. Ce répertoire belaran@938: contiendra quelques fichiers. bos@87: \interaction{tour.ls} belaran@938: Ces fichiers ont le même contenu et historique dans votre dépôt belaran@938: qu'ils ont dans le dépôt que vous avez cloné. belaran@938: belaran@938: Chaque dépôt Mercurial est complet, autonome et indépendant. Il belaran@938: contient sa propre copie privé des fichiers du projet et de leurs belaran@938: historiques. Le clone d'un dépôt se souvient de la localisation du belaran@938: dépôt à partir duquel il a été clôné, mais il ne communique pas avec belaran@938: ce dernier, ou un autre, à moins que vous ne lui demandiez. belaran@938: belaran@938: Ce que tout ceci signifie pour le moment est que nous sommes libre belaran@938: d'expérimenter avec ce dépôt, confiant dans le fait qu'il s'agit d'un belaran@938: ``bac à sable'' qui n'affectera personne d'autres. belaran@938: belaran@938: \subsection{Quel est le contenu d'un dépôt ?} belaran@938: belaran@938: Prêtons plus attention un instant au contenu d'un dépôt. Nous voyons belaran@938: qu'il contient un répertoire nommée \dirname{.hg}. C'est ici que Mercurial belaran@938: conserve toutes ses métadonnées. bos@88: \interaction{tour.ls-a} bos@88: belaran@938: Le contenu du répertoire \dirname{.hg} et ses sous répertoires sont les belaran@938: seules propre à Mercurial. Tout les autres fichiers et répertoire dans belaran@938: le répertoire sont à vous, et vous pouvez faire ce que vous en voulez. belaran@938: belaran@938: Pour introduire un peu de terminologie, le répertoire \dirname{.hg} est belaran@938: un ``vrai'' dépôt, et tout les fichiers et les répertoires qui coexistent belaran@938: avec lui, sont désigné sous le nom de \emph{espace de travail}\footnote{NdT: belaran@938: \textit{working directory}}. Une manière facile de se rappeler cette belaran@938: distinction est de retenir que le \emph{dépôt} contient l'\emph{historique} belaran@938: de votre projet, alors que l'\emph{espace de travail} contient une \emph{copie belaran@938: précise}\footnote{NdT: Ce terme est une traduction du terme anglais belaran@938: \textit{snapshot}. Il est traduit ici pour faciliter la lecture, mais ne sera belaran@938: plus traduit par la suite.} de votre projet à un certain point de son belaran@938: historique. belaran@938: belaran@938: \section{Une ballade dans l'historique} belaran@938: belaran@938: Une des premières choses que vous aurez envie de faire avec un nouveau belaran@938: dépôt, sera de comprendre son historique. La commande \hgcmd{log} vous belaran@938: donne une vue de l'historique. bos@88: \interaction{tour.log} belaran@938: Par défaut, cette commande affiche à l'écran un bref paragraphe pour chaque belaran@938: révision enregistrée pour ce projet. Dans la terminologie de Mercurial, nous belaran@938: appelons chacun de ces évènements enregistrés un \emph{changeset}, parce belaran@938: qu'il contient un ensemble de mofications sur plusieurs fichiers. belaran@938: belaran@938: La commande \hgcmd{log} affiche ainsi ces informations: bos@88: \begin{itemize} belaran@938: \item[\texttt{changeset}] Ce champ contient un nombre, séparé par une belaran@938: virgule, d'une chaine hexadécimal. Il s'agit en effet d'\emph{identifiants} belaran@938: pour un \textit{changeset}. Il y a deux identifiants car le numéro de belaran@938: la révision est plus court et plus à facile à saisir qu'une séquence belaran@938: hexadécimale. belaran@938: \item[\texttt{utilisateur}] L'identité de la personne qui a crée ce belaran@938: \textit{changeset}. C'est un champ libre de forme, mais la plupart du belaran@938: temps il contient le nom et l'email de la personne. belaran@938: \item[\texttt{date}] La date et l'heure à laquelle le \textit{changeset} belaran@938: a été crée, ainsi que le \textit{timezone} dans laquelle il a été crée. %%%TODO: Translate 'timezone' properly belaran@938: (La date et l'heure sont locals à cette \textit{timezone}, ils indiquent belaran@938: donc quelle date et quelle il était pour la personne qui a crée ce belaran@938: \textit{changeset}.) belaran@938: \item[\texttt{résumé}] La première du message que le créateur a associée à belaran@938: son \textit{changeset} pour le décrire. bos@88: \end{itemize} belaran@938: belaran@938: Par défaut, la commande \hgcmd{log} n'affiche qu'un résumé, il manque belaran@938: beaucoup de détails. belaran@938: belaran@938: belaran@938: La figure~\ref{fig:tour-basic:history} fournit un représentation graphique belaran@938: de l'historique du dépôt \dirname{hello}, pour rendre plus facile de voir belaran@938: dans quelle direction l'historique se ``déroule''\footnote{NdT: \textit{flowing in}.}. belaran@938: Nous reviendrons régulièrement à cette représentation dans ce chapitre et belaran@938: ceux qui suivent. bos@97: bos@96: \begin{figure}[ht] bos@96: \centering bos@96: \grafix{tour-history} belaran@938: \caption{Représentation graphique du dépôt \dirname{hello} } bos@99: \label{fig:tour-basic:history} bos@96: \end{figure} bos@96: belaran@938: \subsection{Changesets, révisions, et discuter avec les autres} bos@97: belaran@939: Comme l'anglais est réputé pour un langage maladroit, et que l'informatique belaran@939: est la source de bien des erreurs terminologique (pourquoi utiliser un belaran@939: seul terme quand quatre feront l'affaire ?), la gestion de version a une belaran@939: variété de mot et de phrases qui veulent dire la même chose. Si vous belaran@939: parlez à quelqu'un de l'historique de Mercurial à d'autres personnes, belaran@939: vous constaterez que souvent le mot ``\textit{changeset}'' est compressé belaran@939: en juste ``change'' ou (à l'écrit) ``cset'', et même parfois un belaran@939: \textit{changeset} simplement ``révision'', abrégé en ``rev''. belaran@939: belaran@939: Bien que le \emph{mot} que vous utilisez pour désigner le concept de belaran@939: \textit{changeset} importe peu, l'\emph{identifiant} que vous utilisez belaran@939: pour désigner un \emph{spécifique} \textit{spécifique} a une grande belaran@939: importance. Rappelez vous que le \textit{changeset} affiché par la belaran@939: commande \hgcmd{log} identifie un \textit{changeset} à la fois avec belaran@939: un numéro de révision et une séquence hexadécimale. belaran@939: bos@97: \begin{itemize} belaran@939: \item Le numéro de révision est \emph{seulement valable dans ce dépôt}, belaran@939: \item alors que la séquence hexadécimale est un \emph{identifiant belaran@939: permanent, et immutable } qui pourra toujours être associé à %%%TODO: Immutable ? Is this french ? belaran@939: \textit{changeset} exacte de \emph{chaque} copie de votre dépôt. bos@97: \end{itemize} belaran@939: belaran@939: La distinction est importante. Si vous envoyez un email à quelqu'un en belaran@939: parlant de la ``révision 33'', il est très probable que sa révision~33 belaran@939: \emph{ne sera pas la même} que la votre. La raison de ceci est que le belaran@939: numéro de révision dépend de l'ordre dans lequel les modifications sont belaran@939: arrivés dans le dépôt, et il n'y a aucune garantie que les mêmes changements belaran@939: soient arrivés dans le même ordre dans différents dépôts. Trois modifications belaran@939: $a,b,c$ peuvent aisément apparaitre dans un dépôt comme $0,1,2$, et dans belaran@939: un autre comme $1,0,2$. belaran@939: belaran@939: Mercurial utilise les numéro de révision uniquement comme des raccourcis belaran@939: pratique. Si vous devez disctuer d'un \textit{changeset} avec quelqu'un, belaran@939: our faire un enregistrement d'un \textit{changeset} pour une quelquonque belaran@939: raison (par exemple, un rapport de \textit{bug}), utilisez la séquence belaran@939: hexadécimale. belaran@939: belaran@939: \subsection{Afficher une révision spécifique} belaran@939: belaran@939: Pour réduire la sortie de \hgcmd{log} à une seule révision, utilisez belaran@939: l'option \hgopt{log}{-r} (ou \hgopt{log}{--rev}). Vous pouvez utiser belaran@939: le numéro de révision ou la séquence hexadécimal comme identifiant, et belaran@939: vous demandez autant de révisions que vous le souhaitez. belaran@939: \interaction{tour.log-r} belaran@939: belaran@939: Si vous voulez voir l'historique de plusieurs révisions sans avoir à belaran@939: les énumérer, vous pouvez utiliser la \emph{\textit{range notation}} belaran@939: \footnote{NdT: Il n'est pas aisé de traduire ce terme, donc je le belaran@939: laisse en anglais} qui vous permet d'exprimer l'idée ``je veux toutes belaran@939: les révisions entre $a$ et $b$, inclus''. bos@88: \interaction{tour.log.range} belaran@939: Mercurial respecte aussi l'ordre dans lequel vous spécifier les belaran@939: révisions, ainsi \hgcmdargs{log}{-r 2:4} affichera $2,3,4$ alors que belaran@939: \hgcmdargs{log}{-r 4:2} affichera $4,3,2$. belaran@939: belaran@939: \subsection{Informations détaillées} bos@91: belaran@948: belaran@940: Si le résumé affiché par \hgcmd{log} est utile si vous savez déjà ce belaran@940: que vous cherchez. Vous aurez probablement besoin de voir un description belaran@940: complète du changement, ou une liste des fichiers modifiés. Si vous belaran@940: cherchez à déterminer si ce \textit{changeset} est bien celui que vous belaran@940: recherchez. L'option \hgopt{-v} de la commande \hgcmd{log} (ou belaran@940: \hgopt{--verbose}) vous donne des informations supplémentaires. bos@91: \interaction{tour.log-v} bos@91: belaran@946: Si vous voulez voir à la fois la description et le contenu d'une belaran@946: modification, ajouter l'option \hgopt{log}{-p} (ou \hgopt{log}{--patch}). belaran@946: Ceci affiche le contenu d'une modification comme un \emph{diff unifié} belaran@946: \footnote{NdT: \textit{unified diff}} (si vous n'avez jamais vu de diff belaran@948: unifié avant, consulter la section~\ref{sec:mq:patch} pour rapide survol). belaran@948: bos@91: \interaction{tour.log-vp} bos@91: belaran@940: \section{Tout sur les options de commandes} belaran@940: belaran@946: \section{Tout sur les options de commandes} belaran@946: belaran@940: Avant d'aller plus loin sur le fonctionnement des commandes de Mercurial, belaran@940: étudions un moment comment elles fonctionnent de manière générale, vous belaran@940: trouverez ça probablement utile pour la suite de notre parcours. belaran@940: belaran@940: Mercurial a une manière approche directe et cohérente pour interpréter belaran@940: les options que vous passez aux commandes. Il suit une convention commune belaran@940: à la plupart des systèmes Unix et Linux modernes. belaran@940: bos@91: \begin{itemize} belaran@947: \item Chaque option a un nom complet. Par exemple, comme nous l'avons déjà belaran@947: vu, la command e\hgcmd{log} accepte l'option \hgopt{log}{--rev}. belaran@947: \item La plupart des options dispose de noms abrégés, aussi. Au lieu d'utiliser belaran@947: \hgopt{log}{--rev}, vous pouvez utiliser \hgopt{log}{-r}. (Les options qui belaran@947: n'ont pas de noms abrégés sont généralement rarement utilisés, c'est pour ça). belaran@947: \item Les noms complets commence par deux tirets (i.e.~\hgopt{log}{--rev}), belaran@947: alors que les options courtes commencent avec un seul (i.e.~\hgopt{log}{-r}). belaran@947: \item Les noms des options sont cohérent entre les commandes. Par exemple, belaran@947: chaque commande qui accepte un \textit{changeset~ID} ou une numéro de révision belaran@947: accepte aussi \hgopt{log}{-r} et \hgopt{log}{--rev} comme arguments. belaran@947: %TODO: Small mistake here, shouldn't have log here... shouldn't it ? bos@91: \end{itemize} belaran@947: belaran@947: Dans les exemples de ce libre, j'utilise les noms abrégés plutôt que les noms belaran@947: complet. Ceci est une préférence personnelle, par une recommandation. belaran@947: belaran@947: La plupart des commandes qui affiche une quelquonque sortie à l'écran, belaran@947: afficheront plus avec l'option \hggopt{-v} (ou \hggopt{--verbose}), et belaran@947: mois avec l'option \hggopt{-q} (ou \hggopt{--quiet}). belaran@947: belaran@947: \section{Faire et vérifier des modifications} belaran@947: belaran@947: Maintenant que nous avons une bonne idée de commande consulter l'historique belaran@947: de Mercurial, regardons comment faire des modifications et les examiner. belaran@947: belaran@947: La première chose que nous allons faire c'est isoler notre expérience dans belaran@947: un dépôt à part. Nous allons utiliser la commande \hgcmd{clone}, mais nous belaran@947: n'avons pas besoin de faire une copie de dépôt distant. Comme nous avons belaran@947: déjà une copie locale, nous pouvons juste faire un clone de celle ci à la belaran@947: place. C'est beaucoup plus rapide que de faire une copie à travers le belaran@947: réseau, et un dépôt cloné localement prend moins d'espace disques aussi. belaran@947: bos@91: \interaction{tour.reclone} belaran@947: belaran@947: On notera au passage qu'il est souvent considéré comme une bonne pratique belaran@947: de conserver une copie ``immaculée'' du dépôt distant, à partir de laquelle belaran@947: vous pourrez faire des copies locales temporaires pour créer des ``bacs à belaran@947: sable'' pour chaque tâche sur laquelle vous souhaitez travailler. Ceci vous belaran@947: permet de travailler sur plusieur choses en parallèle, chacune isolée les belaran@947: unes des autres en attendant que ces tâches soient fini et que vous soyez belaran@947: prêt à les réintégrer. Parce que les copies locales sont peu coûteuse, il belaran@947: est très rapide de créer ou détruire des dépôts dès que vous en avez besoin. belaran@947: belaran@947: %% Note: la dernière phrase n'est pas une traduction littérale, mais je belaran@947: %% pense qu'elle exprime plus clairement en français ce que veut dire son belaran@947: %% équivalent anglais. belaran@947: belaran@947: Dans notre dépôt \dirname{my-hello}, nous avons un fichier \filename{hello.c} belaran@947: qui contient le classique programme ``hello, world''. Nous allons utiliser belaran@947: l'ancienne et vénérable commande \command{sed} pour l'éditer pour qu'il belaran@947: affiche une seconde ligne à l'écran. (J'utilise \command{sed} seulement parce belaran@947: qu'il est facile d'écrire des exemples sous formes de script ainsi. Comme belaran@947: vous n'avez pas ces contraintes, vous n'utiliserez probablement pas \command{sed} belaran@947: mais plutôt votre éditeur de texte favori). belaran@947: bos@91: \interaction{tour.sed} bos@91: belaran@947: La commande \hgcmd{status} de Mercurial nous dira de quels fichiers Mercurial belaran@947: s'occupe au sein de ce dépôt. bos@91: \interaction{tour.status} belaran@947: La commande \hgcmd{status} n'affiche rien sur la sortie pour quelques fichiers belaran@947: mais une ligne commence par ``\texttt{M}'' for \filename{hello.c}. À moins que belaran@947: vous ne lui indiquiez de le faire, \hgcmd{status} n'affichera aucune sortie belaran@947: pour les fichiers qui n'ont pas été modifiés. belaran@947: belaran@947: Le caractère ``\texttt{M}'' indique que Mercurial a remarqué que nous avions belaran@947: modifié le fichier \filename{hello.c}. Nous n'avons pas besoin d'\emph{informer} belaran@947: Mercurial que nous allons modifier un fichier avant de le faire, ou que nous belaran@947: venons de le modifier, il est capable de s'en rendre compte tout seul. belaran@947: belaran@947: C'est pratique de savoir que nous avons modifié \filename{hello.c}, mais il belaran@947: serait encore plus pratique de savoir ce que nous avons modifié exactement. Pour belaran@947: cela, nous avons la commande \hgcmd{diff}. belaran@947: bos@91: \interaction{tour.diff} bos@91: belaran@947: \section{Enregister les modifications dans un nouveau \textit{changeset}} belaran@947: belaran@947: Nous pouvons modifier des fichiers, compiler et tester nos modifications, belaran@947: et utiliser les commandes \hgcmd{status} and \hgcmd{diff} pour voir les belaran@947: modifications effectués, jusqu'au moment où nous serons assez satisfait belaran@947: pour décider d'enregister notre travail dans un \textit{changeset}. belaran@947: belaran@947: La commande \hgcmd{commit} vous laisse créer un nouveau \textit{changeset}, belaran@947: nous désignerons généralement cette opération par ``faire un commit'' ou belaran@947: ``commité''\footnote{NdT: De mon expérience, la plupart des francophones belaran@947: utilisent régulièrement, à l'oral, cette expression, mais bien évidement belaran@947: il ne s'agit pas d'un terme terminologiquement correct, ni même français.} belaran@947: belaran@947: \subsection{Définir le nom d'utilisateur} belaran@947: belaran@947: Quand vous exécuter la commande \hgcmd{commit} pour la première fois, elle belaran@947: n'est pas garanti de réussir. Mercurial enregistre votre nom et votre belaran@947: adresse avec chaque modification que vous effectuez, de manière à ce que belaran@947: vous soyez capable (ou d'autres le soient) de savoir qui a fait quelle belaran@947: modification. Mercurial essaye automatiquement de découvrir un nom belaran@947: d'utilisateur qui est un minimum de sense pour effectuer l'opération belaran@947: de \textit{commit} avec. Il va essayer chacune des méthodes suivantes, belaran@947: dans l'ordre: bos@174: \begin{enumerate} belaran@947: \item Si vous spécifiez l'option \hgopt{commit}{-u} avec la commande belaran@947: \hgcmd{commit}, suivi d'un nom d'utilisateur, ceci aura toujours la belaran@947: priorité sur les autres méthodes ci dessous. belaran@947: \item Si vous avez défini une variable d'environement \envar{HGUSER}, belaran@947: c'est cette valeur qui est alors utilisée. belaran@947: \item Si vous créer un fichier nommé \sfilename{.hgrc} dans votre belaran@947: répertoire \textit{home}, avec une entrée \rcitem{ui}{username}, belaran@947: c'est la valeur associée qui sera utilisée. Pour voir à quoi belaran@947: ressemble le contenu de ce fichier regardez la belaran@947: section~\ref{sec:tour-basic:username} ci dessous. belaran@947: \item Si vous avez défini une variable d'environement \envar{EMAIL} belaran@947: celle ci sera utilisée ensuite. belaran@947: \item Enfin, Mercurial interrogera votre système pour trouver votre belaran@947: nom d'utilisateur local ainsi que le nom de la machine hôte, et il belaran@947: un nom d'utilisateur à partir de ces composants. Comme il arrive belaran@947: souvent que ce genre de noms soit totalement inutile, il vous belaran@947: préviendra en affichant un message d'avertissement. bos@174: \end{enumerate} belaran@947: belaran@947: Si tous ces méchanismes échouent, Mercurial n'exécutera pas la commande, belaran@947: affichant un message d'erreur. Dans ce cas, il ne vous laissera pas belaran@947: effectuer de \textit{commit} tant que vous n'aurez pas défini un nom belaran@947: d'utilisateur. belaran@947: belaran@947: Vous devriez penser à utiliser la variable d'environement \envar{HGUSER} belaran@947: et l'option \hgopt{commit}{-u} comme moyen pour \emph{changer le nom belaran@947: d'utilisateur} par défaut. Pour une utilisation normale, le plus simple belaran@947: et robuste manière d'opérer est de créer un fichier \sfilename{.hgrc}, belaran@947: voir ci dessous pour les détails à ce sujet. bos@102: bos@102: \subsubsection{Creating a Mercurial configuration file} bos@174: \label{sec:tour-basic:username} bos@102: bos@102: To set a user name, use your favourite editor to create a file called bos@102: \sfilename{.hgrc} in your home directory. Mercurial will use this bos@102: file to look up your personalised configuration settings. The initial bos@102: contents of your \sfilename{.hgrc} should look like this. bos@102: \begin{codesample2} bos@102: # This is a Mercurial configuration file. bos@102: [ui] bos@102: username = Firstname Lastname bos@102: \end{codesample2} bos@102: The ``\texttt{[ui]}'' line begins a \emph{section} of the config file, bos@102: so you can read the ``\texttt{username = ...}'' line as meaning ``set bos@102: the value of the \texttt{username} item in the \texttt{ui} section''. bos@102: A section continues until a new section begins, or the end of the bos@102: file. Mercurial ignores empty lines and treats any text from bos@102: ``\texttt{\#}'' to the end of a line as a comment. bos@102: bos@102: \subsubsection{Choosing a user name} bos@102: bos@102: You can use any text you like as the value of the \texttt{username} bos@102: config item, since this information is for reading by other people, bos@102: but for interpreting by Mercurial. The convention that most people bos@102: follow is to use their name and email address, as in the example bos@102: above. bos@102: bos@102: \begin{note} bos@102: Mercurial's built-in web server obfuscates email addresses, to make bos@102: it more difficult for the email harvesting tools that spammers use. bos@102: This reduces the likelihood that you'll start receiving more junk bos@102: email if you publish a Mercurial repository on the web. bos@102: \end{note} bos@102: bos@91: \subsection{Writing a commit message} bos@91: bos@91: When we commit a change, Mercurial drops us into a text editor, to bos@91: enter a message that will describe the modifications we've made in bos@91: this changeset. This is called the \emph{commit message}. It will be bos@91: a record for readers of what we did and why, and it will be printed by bos@91: \hgcmd{log} after we've finished committing. bos@91: \interaction{tour.commit} bos@91: bos@91: The editor that the \hgcmd{commit} command drops us into will contain bos@91: an empty line, followed by a number of lines starting with bos@91: ``\texttt{HG:}''. bos@91: \begin{codesample2} bos@91: \emph{empty line} bos@91: HG: changed hello.c bos@91: \end{codesample2} bos@91: Mercurial ignores the lines that start with ``\texttt{HG:}''; it uses bos@91: them only to tell us which files it's recording changes to. Modifying bos@91: or deleting these lines has no effect. bos@91: bos@91: \subsection{Writing a good commit message} bos@91: bos@91: Since \hgcmd{log} only prints the first line of a commit message by bos@91: default, it's best to write a commit message whose first line stands bos@91: alone. Here's a real example of a commit message that \emph{doesn't} bos@91: follow this guideline, and hence has a summary that is not readable. bos@91: \begin{codesample2} bos@91: changeset: 73:584af0e231be bos@91: user: Censored Person bos@91: date: Tue Sep 26 21:37:07 2006 -0700 bos@91: summary: include buildmeister/commondefs. Add an exports and install bos@91: \end{codesample2} bos@91: bos@91: As far as the remainder of the contents of the commit message are bos@91: concerned, there are no hard-and-fast rules. Mercurial itself doesn't bos@91: interpret or care about the contents of the commit message, though bos@91: your project may have policies that dictate a certain kind of bos@91: formatting. bos@91: bos@91: My personal preference is for short, but informative, commit messages bos@91: that tell me something that I can't figure out with a quick glance at bos@91: the output of \hgcmdargs{log}{--patch}. bos@91: bos@91: \subsection{Aborting a commit} bos@91: bos@91: If you decide that you don't want to commit while in the middle of bos@91: editing a commit message, simply exit from your editor without saving bos@91: the file that it's editing. This will cause nothing to happen to bos@91: either the repository or the working directory. bos@91: bos@91: If we run the \hgcmd{commit} command without any arguments, it records bos@91: all of the changes we've made, as reported by \hgcmd{status} and bos@91: \hgcmd{diff}. bos@91: bos@102: \subsection{Admiring our new handiwork} bos@91: bos@91: Once we've finished the commit, we can use the \hgcmd{tip} command to bos@91: display the changeset we just created. This command produces output bos@91: that is identical to \hgcmd{log}, but it only displays the newest bos@91: revision in the repository. bos@91: \interaction{tour.tip} bos@91: We refer to the newest revision in the repository as the tip revision, bos@91: or simply the tip. bos@91: bos@91: \section{Sharing changes} bos@91: bos@91: We mentioned earlier that repositories in Mercurial are bos@91: self-contained. This means that the changeset we just created exists bos@91: only in our \dirname{my-hello} repository. Let's look at a few ways bos@91: that we can propagate this change into other repositories. bos@91: bos@91: \subsection{Pulling changes from another repository} bos@91: \label{sec:tour:pull} bos@91: bos@91: To get started, let's clone our original \dirname{hello} repository, bos@91: which does not contain the change we just committed. We'll call our bos@91: temporary repository \dirname{hello-pull}. bos@91: \interaction{tour.clone-pull} bos@91: bos@91: We'll use the \hgcmd{pull} command to bring changes from bos@91: \dirname{my-hello} into \dirname{hello-pull}. However, blindly bos@91: pulling unknown changes into a repository is a somewhat scary bos@91: prospect. Mercurial provides the \hgcmd{incoming} command to tell us bos@91: what changes the \hgcmd{pull} command \emph{would} pull into the bos@91: repository, without actually pulling the changes in. bos@91: \interaction{tour.incoming} bos@91: (Of course, someone could cause more changesets to appear in the bos@91: repository that we ran \hgcmd{incoming} in, before we get a chance to bos@91: \hgcmd{pull} the changes, so that we could end up pulling changes that we bos@91: didn't expect.) bos@91: bos@91: Bringing changes into a repository is a simple matter of running the bos@91: \hgcmd{pull} command, and telling it which repository to pull from. bos@91: \interaction{tour.pull} bos@91: As you can see from the before-and-after output of \hgcmd{tip}, we bos@91: have successfully pulled changes into our repository. There remains bos@92: one step before we can see these changes in the working directory. bos@92: bos@92: \subsection{Updating the working directory} bos@92: bos@92: We have so far glossed over the relationship between a repository and bos@91: its working directory. The \hgcmd{pull} command that we ran in bos@91: section~\ref{sec:tour:pull} brought changes into the repository, but bos@91: if we check, there's no sign of those changes in the working bos@91: directory. This is because \hgcmd{pull} does not (by default) touch bos@91: the working directory. Instead, we use the \hgcmd{update} command to bos@91: do this. bos@91: \interaction{tour.update} bos@91: bos@91: It might seem a bit strange that \hgcmd{pull} doesn't update the bos@91: working directory automatically. There's actually a good reason for bos@91: this: you can use \hgcmd{update} to update the working directory to bos@91: the state it was in at \emph{any revision} in the history of the bos@91: repository. If you had the working directory updated to an old bos@91: revision---to hunt down the origin of a bug, say---and ran a bos@91: \hgcmd{pull} which automatically updated the working directory to a bos@91: new revision, you might not be terribly happy. bos@91: bos@91: However, since pull-then-update is such a common thing to do, bos@91: Mercurial lets you combine the two by passing the \hgopt{pull}{-u} bos@91: option to \hgcmd{pull}. bos@91: \begin{codesample2} bos@91: hg pull -u bos@91: \end{codesample2} bos@92: If you look back at the output of \hgcmd{pull} in bos@92: section~\ref{sec:tour:pull} when we ran it without \hgopt{pull}{-u}, bos@92: you can see that it printed a helpful reminder that we'd have to take bos@92: an explicit step to update the working directory: bos@92: \begin{codesample2} bos@92: (run 'hg update' to get a working copy) bos@92: \end{codesample2} bos@91: bos@91: To find out what revision the working directory is at, use the bos@91: \hgcmd{parents} command. bos@91: \interaction{tour.parents} bos@101: If you look back at figure~\ref{fig:tour-basic:history}, you'll see bos@101: arrows connecting each changeset. The node that the arrow leads bos@101: \emph{from} in each case is a parent, and the node that the arrow bos@101: leads \emph{to} is its child. The working directory has a parent in bos@101: just the same way; this is the changeset that the working directory bos@101: currently contains. bos@101: bos@91: To update the working directory to a particular revision, give a bos@91: revision number or changeset~ID to the \hgcmd{update} command. bos@91: \interaction{tour.older} bos@91: If you omit an explicit revision, \hgcmd{update} will update to the bos@94: tip revision, as shown by the second call to \hgcmd{update} in the bos@94: example above. bos@91: bos@92: \subsection{Pushing changes to another repository} bos@92: bos@92: Mercurial lets us push changes to another repository, from the bos@92: repository we're currently visiting. As with the example of bos@92: \hgcmd{pull} above, we'll create a temporary repository to push our bos@92: changes into. bos@92: \interaction{tour.clone-push} bos@92: The \hgcmd{outgoing} command tells us what changes would be pushed bos@92: into another repository. bos@92: \interaction{tour.outgoing} bos@92: And the \hgcmd{push} command does the actual push. bos@92: \interaction{tour.push} bos@92: As with \hgcmd{pull}, the \hgcmd{push} command does not update the bos@92: working directory in the repository that it's pushing changes into. bos@92: (Unlike \hgcmd{pull}, \hgcmd{push} does not provide a \texttt{-u} bos@92: option that updates the other repository's working directory.) bos@92: bos@92: What happens if we try to pull or push changes and the receiving bos@92: repository already has those changes? Nothing too exciting. bos@92: \interaction{tour.push.nothing} bos@92: bos@93: \subsection{Sharing changes over a network} bos@93: bos@93: The commands we have covered in the previous few sections are not bos@93: limited to working with local repositories. Each works in exactly the bos@93: same fashion over a network connection; simply pass in a URL instead bos@93: of a local path. bos@93: \interaction{tour.outgoing.net} bos@93: In this example, we can see what changes we could push to the remote bos@93: repository, but the repository is understandably not set up to let bos@93: anonymous users push to it. bos@93: \interaction{tour.push.net} bos@93: bos@84: %%% Local Variables: bos@84: %%% mode: latex bos@84: %%% TeX-master: "00book" bos@84: %%% End: