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annotate fr/tour-basic.tex @ 950:f6874ae04dde

Relecture orthographique et terminologique
author "Hugues Frachon" <huguesfrachon@gmail.com>
date Tue Feb 17 18:53:33 2009 +0100 (2009-02-17)
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rev   line source
romain@931 1 \chapter{Un rapide tour de Mercurial}
bos@95 2 \label{chap:tour-basic}
bos@84 3
romain@931 4 \section{Installer Mercurial sur votre système}
bos@84 5 \label{sec:tour:install}
bos@84 6
huguesfrachon@942 7 Des paquetages binaires de Mercurial sont disponibles pour la plupart
huguesfrachon@942 8 des systèmes d'exploitation, ce qui rend facile l'utilisation immédiate
huguesfrachon@942 9 de Mercurial sur votre ordinateur.
bos@85 10
bos@84 11 \subsection{Linux}
bos@84 12
romain@931 13 Parce que chaque distribution de Linux a ses propres outils de gestion
huguesfrachon@942 14 de paquets, politiques et rythmes de développements, il est difficile de
huguesfrachon@942 15 donner un ensemble d'instructions fixes pour installer les binaires de
romain@931 16 Mercurial. La version de Mercurial avec laquelle vous vous retrouverez
huguesfrachon@942 17 dépendra grandement de l'activité de la personne en charge du paquetage
romain@931 18 pour la distribution.
romain@931 19
huguesfrachon@942 20 Pour rester simple, je me concentrerai sur l'installation de Mercurial
romain@931 21 en ligne de commande, sous les plus courantes des distributions. La
romain@931 22 plupart des distributions fournissent des gestionnaires graphiques de
romain@931 23 paquetage qui vous permettront d'installer Mercurial en quelques clicks.
romain@931 24 Le paquetage devrait se nommer \textit{mercurial}.
bos@84 25
bos@85 26 \begin{itemize}
bos@85 27 \item[Debian]
bos@85 28 \begin{codesample4}
bos@85 29 apt-get install mercurial
bos@85 30 \end{codesample4}
bos@84 31
bos@85 32 \item[Fedora Core]
bos@85 33 \begin{codesample4}
bos@85 34 yum install mercurial
bos@85 35 \end{codesample4}
bos@84 36
bos@85 37 \item[Gentoo]
bos@85 38 \begin{codesample4}
bos@85 39 emerge mercurial
bos@85 40 \end{codesample4}
bos@84 41
bos@85 42 \item[OpenSUSE]
bos@85 43 \begin{codesample4}
bos@85 44 yum install mercurial
bos@85 45 \end{codesample4}
bos@84 46
belaran@943 47 \item[Ubuntu] Le paquetage de Mercurial d'Ubuntu est construit sur celui de Debian.
belaran@943 48 Pour l'installer, exécute simplement les commandes suivantes:
bos@262 49 \begin{codesample4}
bos@262 50 apt-get install mercurial
bos@262 51 \end{codesample4}
romain@931 52 Les paquetages Ubuntu pour Mercurial ont tendance à être un peu en retard
belaran@943 53 par rapport au paquetage Debian (au moment de l'écriture de ce livre, il
belaran@943 54 faut compter un peu près un retard de 7 mois), ce qui signifie que parfois
belaran@943 55 sur Ubuntu, vous risquez de rencontrer des problèmes qui ont été corrigés
belaran@943 56 depuis longtemps dans les paquetages Debian.
bos@85 57 \end{itemize}
bos@84 58
arne@264 59 \subsection{Solaris}
arne@264 60
romain@931 61 SunFreeWare, à \url{http://www.saufreeware.com}, est une bonne source
huguesfrachon@942 62 pour trouver un vaste nombre de paquets précompilés pour 32 ou 64 bits
romain@931 63 Intel et les architecture Sparc, dont les versions courantes de Mercurial.
arne@264 64
bos@84 65 \subsection{Mac OS X}
bos@84 66
romain@931 67 Lee Cantey publie un installeur de Mercurial pour Mac OS~X sur le site
romain@931 68 \url{http://mercurial.berkwood.com}. Ce paquetage fonctionne sur les
huguesfrachon@942 69 architectures Intel-~et PowerPCC. Avant de vous en servir, vous devez
romain@931 70 installer une version Universel MacPython~\cite{web:macpython}. C'est
romain@931 71 assez facile à faire : suivez simplement les instructions sur le site
romain@931 72 de Lee.
romain@931 73
romain@931 74 Il est aussi possible d'installer Mercurial en utilisant Fink ou MacPorts,
huguesfrachon@942 75 deux outils de gestion de paquetage libres pour Mac OS X. Si vous avez
romain@931 76 Fink, utiliser \command{sudo fink install mercurial-py25}. Si vous avez
romain@931 77 acPorts, \command{sudo port install mercurial}.
simon@313 78
bos@84 79 \subsection{Windows}
bos@84 80
romain@931 81 Lee Cantey publie aussi un installeur de Mercurial pour Windows sur le site
romain@931 82 \url{http://mercurial.berkwood.com}. Ce paquetage n'a aucune dépendance
romain@931 83 externe, il fonctionne ``tout court''.
bos@84 84
bos@84 85 \begin{note}
romain@931 86 Le version de Windows de Mercurial ne convertie pas automatiquement
romain@931 87 les retour chariot Windows et Unix. Si vous désirez partager votre
romain@931 88 travail avec des utilisateurs Unix, vous devez faire un peu de configuration
romain@931 89 supllémentaire. XXX En dire plus.
bos@84 90 \end{note}
bos@84 91
romain@931 92 \section{Commencer à utiliser Mercurial}
romain@931 93
romain@931 94 Pour commencer, nous utiliserons la commande \hgcmd{version} pour vérifier
romain@931 95 si Mercurial est installé proprement. Les informations affichées sur la
romain@931 96 version ne sont pas réellement importante en soit, c'est surtout de savoir
romain@931 97 si elles s'affichent qui nous intéresse.
bos@87 98 \interaction{tour.version}
bos@87 99
romain@931 100 \subsection{L'aide intégrée}
romain@931 101
romain@931 102 Mercurial fournit un système d'aide intégré, ce qui est inestimable quand
romain@931 103 vous vous retrouvez coincé à essayer de vous rappeler comment lancer telle
romain@931 104 ou telle commande.
romain@931 105 Si c'est le cas, exécuter simplement \hgcmd{help}; il vous aidera à imprimer
huguesfrachon@942 106 une brève liste de commandes, avec une description de ce qu'elles font. Si vous
romain@931 107 demandez de l'aide sur une commande spécifique (voir ci dessous), il affichera
huguesfrachon@942 108 des informations plus détaillées.
bos@87 109 \interaction{tour.help}
huguesfrachon@942 110 Pour un niveau d'informations encore plus détaillées (ce dont vous aurez rarement
huguesfrachon@942 111 besoin), exécuter \hgcmdargs{help}{\hggopt{-v}}. L'option \hggopt{-v} est
romain@931 112 l'abréviation de \hggopt{--verbose}, et indique à Mercurial d'afficher plus
huguesfrachon@942 113 d'informations que d'habitude.
romain@931 114
romain@931 115 \section{Travailler avec un dépot}
romain@931 116
romain@931 117 Avec Mercurial, tout se déroule au sein du \emph{dépot}\footnote{NdT: Dépôt est
huguesfrachon@942 118 la traduction que j'ai retenue pour tout l'ouvrage du terme anglais \textit{repository}}.
huguesfrachon@942 119 Le dépôt d'un projet contient tous les fichiers qui ``appartiennent'' au projet.
belaran@938 120
belaran@938 121 Il n'y a rien de particulièrement magique au sujet de ce dépot, c'est
belaran@938 122 simplement une arboresence sur votre système de fichiers que Mercurial
huguesfrachon@950 123 traite de manière spéciale. Vous pouvez renommer ou effacer ce répertoire
huguesfrachon@950 124 'importe quel moment, en utilisant la ligne de commande ou votre
belaran@938 125 explorateur de fichiers.
belaran@938 126
belaran@938 127 \subsection{Faire une copie locale de votre dépot}
belaran@938 128
huguesfrachon@950 129 \emph{Copier} un dépôt est juste un peu spécial. Bien que vous
belaran@938 130 puissiez utiliser une commande habituelle de copie pour copier
belaran@938 131 votre dépôt, il vaut mieux utiliser une commande fournie par
belaran@938 132 Mercurial. Cette commande est appelée \hgcmd{clone}, car elle
belaran@938 133 crée une copie identique d'un dépôt existant.
bos@87 134 \interaction{tour.clone}
belaran@938 135 Si votre opération de clonage réussit, vous devriez maintenant
belaran@938 136 avoir un répertoire local appelé \dirname{hello}. Ce répertoire
belaran@938 137 contiendra quelques fichiers.
bos@87 138 \interaction{tour.ls}
belaran@938 139 Ces fichiers ont le même contenu et historique dans votre dépôt
belaran@938 140 qu'ils ont dans le dépôt que vous avez cloné.
belaran@938 141
belaran@938 142 Chaque dépôt Mercurial est complet, autonome et indépendant. Il
huguesfrachon@950 143 contient sa propre copie privée des fichiers du projet et de leurs
belaran@938 144 historiques. Le clone d'un dépôt se souvient de la localisation du
belaran@938 145 dépôt à partir duquel il a été clôné, mais il ne communique pas avec
belaran@938 146 ce dernier, ou un autre, à moins que vous ne lui demandiez.
belaran@938 147
huguesfrachon@950 148 Ce que tout ceci signifie pour le moment est que nous sommes libres
huguesfrachon@950 149 d'expérimenter avec ce dépôt, confiants dans le fait qu'il s'agit d'un
huguesfrachon@950 150 ``bac à sable'' qui n'affectera personne d'autre.
belaran@938 151
belaran@938 152 \subsection{Quel est le contenu d'un dépôt ?}
belaran@938 153
belaran@938 154 Prêtons plus attention un instant au contenu d'un dépôt. Nous voyons
huguesfrachon@950 155 qu'il contient un répertoire nommé \dirname{.hg}. C'est ici que Mercurial
belaran@938 156 conserve toutes ses métadonnées.
bos@88 157 \interaction{tour.ls-a}
bos@88 158
belaran@938 159 Le contenu du répertoire \dirname{.hg} et ses sous répertoires sont les
huguesfrachon@950 160 seuls propres à Mercurial. Tous les autres fichiers et répertoires dans
belaran@938 161 le répertoire sont à vous, et vous pouvez faire ce que vous en voulez.
belaran@938 162
belaran@938 163 Pour introduire un peu de terminologie, le répertoire \dirname{.hg} est
huguesfrachon@950 164 un ``vrai'' dépôt, et tous les fichiers et les répertoires qui coexistent
huguesfrachon@950 165 avec lui, sont désignés sous le nom de \emph{espace de travail}\footnote{NdT:
belaran@938 166 \textit{working directory}}. Une manière facile de se rappeler cette
belaran@938 167 distinction est de retenir que le \emph{dépôt} contient l'\emph{historique}
belaran@938 168 de votre projet, alors que l'\emph{espace de travail} contient une \emph{copie
belaran@938 169 précise}\footnote{NdT: Ce terme est une traduction du terme anglais
belaran@938 170 \textit{snapshot}. Il est traduit ici pour faciliter la lecture, mais ne sera
belaran@938 171 plus traduit par la suite.} de votre projet à un certain point de son
belaran@938 172 historique.
belaran@938 173
belaran@938 174 \section{Une ballade dans l'historique}
belaran@938 175
belaran@938 176 Une des premières choses que vous aurez envie de faire avec un nouveau
belaran@938 177 dépôt, sera de comprendre son historique. La commande \hgcmd{log} vous
belaran@938 178 donne une vue de l'historique.
bos@88 179 \interaction{tour.log}
belaran@938 180 Par défaut, cette commande affiche à l'écran un bref paragraphe pour chaque
belaran@938 181 révision enregistrée pour ce projet. Dans la terminologie de Mercurial, nous
belaran@938 182 appelons chacun de ces évènements enregistrés un \emph{changeset}, parce
belaran@938 183 qu'il contient un ensemble de mofications sur plusieurs fichiers.
belaran@938 184
belaran@938 185 La commande \hgcmd{log} affiche ainsi ces informations:
bos@88 186 \begin{itemize}
belaran@938 187 \item[\texttt{changeset}] Ce champ contient un nombre, séparé par une
huguesfrachon@950 188 virgule, d'une chaine hexadécimale. Il s'agit en effet d'\emph{identifiants}
belaran@938 189 pour un \textit{changeset}. Il y a deux identifiants car le numéro de
belaran@938 190 la révision est plus court et plus à facile à saisir qu'une séquence
belaran@938 191 hexadécimale.
huguesfrachon@950 192 \item[\texttt{utilisateur}] L'identité de la personne qui a créé ce
belaran@938 193 \textit{changeset}. C'est un champ libre de forme, mais la plupart du
belaran@938 194 temps il contient le nom et l'email de la personne.
belaran@938 195 \item[\texttt{date}] La date et l'heure à laquelle le \textit{changeset}
huguesfrachon@950 196 a été créé, ainsi que le \textit{timezone} dans laquelle il a été créé. %%%TODO: Translate 'timezone' properly
huguesfrachon@950 197 (La date et l'heure sont locales à cette \textit{timezone}, elles indiquent
huguesfrachon@950 198 donc quelle date et quelle il était pour la personne qui a créé ce %%%TODO: je suppose (quelle "heure")
belaran@938 199 \textit{changeset}.)
belaran@938 200 \item[\texttt{résumé}] La première du message que le créateur a associée à
belaran@938 201 son \textit{changeset} pour le décrire.
bos@88 202 \end{itemize}
belaran@938 203
belaran@938 204 Par défaut, la commande \hgcmd{log} n'affiche qu'un résumé, il manque
belaran@938 205 beaucoup de détails.
belaran@938 206
belaran@938 207
belaran@938 208 La figure~\ref{fig:tour-basic:history} fournit un représentation graphique
belaran@938 209 de l'historique du dépôt \dirname{hello}, pour rendre plus facile de voir
belaran@938 210 dans quelle direction l'historique se ``déroule''\footnote{NdT: \textit{flowing in}.}.
belaran@938 211 Nous reviendrons régulièrement à cette représentation dans ce chapitre et
belaran@938 212 ceux qui suivent.
bos@97 213
bos@96 214 \begin{figure}[ht]
bos@96 215 \centering
bos@96 216 \grafix{tour-history}
belaran@938 217 \caption{Représentation graphique du dépôt \dirname{hello} }
bos@99 218 \label{fig:tour-basic:history}
bos@96 219 \end{figure}
bos@96 220
huguesfrachon@950 221 \subsection{Changesets, révisions, et discuter avec les autres}%%%TODO: je propose : "discussion" (3 noms communs)
huguesfrachon@950 222
huguesfrachon@950 223 Comme l'anglais est réputé pour être un langage maladroit, et que l'informatique
huguesfrachon@950 224 est la source de bien des erreurs terminologiques (pourquoi utiliser un
belaran@939 225 seul terme quand quatre feront l'affaire ?), la gestion de version a une
huguesfrachon@950 226 variété de mots et de phrases qui veulent dire la même chose. Si vous
belaran@939 227 parlez à quelqu'un de l'historique de Mercurial à d'autres personnes,
huguesfrachon@950 228 %%%TODO: ça ne veut rien dire: il faut supprimer une des personnes : soit "quelqu'un",
huguesfrachon@950 229 % soit "à d'autres personnes"
huguesfrachon@950 230 vous constaterez que souvent le mot ``\textit{changeset}'' est compressé simplement
huguesfrachon@950 231 en ``change'' ou (à l'écrit) ``cset'', et même parfois un
belaran@939 232 \textit{changeset} simplement ``révision'', abrégé en ``rev''.
belaran@939 233
belaran@939 234 Bien que le \emph{mot} que vous utilisez pour désigner le concept de
belaran@939 235 \textit{changeset} importe peu, l'\emph{identifiant} que vous utilisez
belaran@939 236 pour désigner un \emph{spécifique} \textit{spécifique} a une grande
belaran@939 237 importance. Rappelez vous que le \textit{changeset} affiché par la
belaran@939 238 commande \hgcmd{log} identifie un \textit{changeset} à la fois avec
belaran@939 239 un numéro de révision et une séquence hexadécimale.
belaran@939 240
bos@97 241 \begin{itemize}
belaran@939 242 \item Le numéro de révision est \emph{seulement valable dans ce dépôt},
belaran@939 243 \item alors que la séquence hexadécimale est un \emph{identifiant
huguesfrachon@950 244 permanent, et invariant } qui pourra toujours être associé au
huguesfrachon@950 245 \textit{changeset} exact de \emph{chaque} copie de votre dépôt.
bos@97 246 \end{itemize}
belaran@939 247
belaran@939 248 La distinction est importante. Si vous envoyez un email à quelqu'un en
belaran@939 249 parlant de la ``révision 33'', il est très probable que sa révision~33
belaran@939 250 \emph{ne sera pas la même} que la votre. La raison de ceci est que le
belaran@939 251 numéro de révision dépend de l'ordre dans lequel les modifications sont
huguesfrachon@950 252 arrivées dans le dépôt, et il n'y a aucune garantie que les mêmes changements
belaran@939 253 soient arrivés dans le même ordre dans différents dépôts. Trois modifications
belaran@939 254 $a,b,c$ peuvent aisément apparaitre dans un dépôt comme $0,1,2$, et dans
belaran@939 255 un autre comme $1,0,2$.
belaran@939 256
belaran@939 257 Mercurial utilise les numéro de révision uniquement comme des raccourcis
huguesfrachon@950 258 pratiques. Si vous devez disctuer d'un \textit{changeset} avec quelqu'un,
huguesfrachon@950 259 our faire un enregistrement d'un \textit{changeset} pour une quelquonque %%%TODO: our : "pour" ou "ou"
belaran@939 260 raison (par exemple, un rapport de \textit{bug}), utilisez la séquence
belaran@939 261 hexadécimale.
belaran@939 262
belaran@939 263 \subsection{Afficher une révision spécifique}
belaran@939 264
belaran@939 265 Pour réduire la sortie de \hgcmd{log} à une seule révision, utilisez
huguesfrachon@950 266 l'option \hgopt{log}{-r} (ou \hgopt{log}{--rev}). Vous pouvez utiliser
huguesfrachon@950 267 le numéro de révision ou la séquence hexadécimale comme identifiant, et
belaran@939 268 vous demandez autant de révisions que vous le souhaitez.
belaran@939 269 \interaction{tour.log-r}
belaran@939 270
belaran@939 271 Si vous voulez voir l'historique de plusieurs révisions sans avoir à
belaran@939 272 les énumérer, vous pouvez utiliser la \emph{\textit{range notation}}
belaran@939 273 \footnote{NdT: Il n'est pas aisé de traduire ce terme, donc je le
belaran@939 274 laisse en anglais} qui vous permet d'exprimer l'idée ``je veux toutes
belaran@939 275 les révisions entre $a$ et $b$, inclus''.
bos@88 276 \interaction{tour.log.range}
huguesfrachon@950 277 Mercurial respecte aussi l'ordre dans lequel vous spécifiez les
belaran@939 278 révisions, ainsi \hgcmdargs{log}{-r 2:4} affichera $2,3,4$ alors que
belaran@939 279 \hgcmdargs{log}{-r 4:2} affichera $4,3,2$.
belaran@939 280
belaran@939 281 \subsection{Informations détaillées}
bos@91 282
belaran@948 283
huguesfrachon@950 284 Si le résumé affiché par \hgcmd{log} est utile si vous savez déjà ce %%%TODO: je pense que le premier "si" est de trop
belaran@940 285 que vous cherchez. Vous aurez probablement besoin de voir un description
belaran@940 286 complète du changement, ou une liste des fichiers modifiés. Si vous
huguesfrachon@950 287 cherchez à déterminer si ce \textit{changeset} est bien celui que vous%%%TODO: les propositions sont mal construites : après un "si...." il faut une proposition sans "si... donc ici : "si ... recherchez", ben quoi ?
belaran@940 288 recherchez. L'option \hgopt{-v} de la commande \hgcmd{log} (ou
belaran@940 289 \hgopt{--verbose}) vous donne des informations supplémentaires.
bos@91 290 \interaction{tour.log-v}
bos@91 291
belaran@949 292 Si vous voulez voir à la fois la description et le contenu d'une
belaran@949 293 modification, ajouter l'option \hgopt{log}{-p} (ou \hgopt{log}{--patch}).
belaran@949 294 Ceci affiche le contenu d'une modification comme un \emph{diff unifié}
belaran@949 295 \footnote{NdT: \textit{unified diff}} (si vous n'avez jamais vu de diff
huguesfrachon@950 296 unifié avant, consultez la section~\ref{sec:mq:patch} pour un rapide
belaran@949 297 survol).
belaran@948 298
bos@91 299 \interaction{tour.log-vp}
bos@91 300
belaran@940 301 \section{Tout sur les options de commandes}
belaran@940 302
belaran@946 303
belaran@940 304 Avant d'aller plus loin sur le fonctionnement des commandes de Mercurial,
huguesfrachon@950 305 étudions un moment comment elles fonctionnent de manière générale. Vous
belaran@940 306 trouverez ça probablement utile pour la suite de notre parcours.
belaran@940 307
huguesfrachon@950 308 Mercurial a une manière approche directe et cohérente pour interpréter %%%TODO: une manière d'approche ?
belaran@940 309 les options que vous passez aux commandes. Il suit une convention commune
belaran@940 310 à la plupart des systèmes Unix et Linux modernes.
belaran@940 311
bos@91 312 \begin{itemize}
belaran@947 313 \item Chaque option a un nom complet. Par exemple, comme nous l'avons déjà
huguesfrachon@950 314 vu, la command e\hgcmd{log} accepte l'option \hgopt{log}{--rev}.%%%TODO: commande ou command e\hgcmd...?
huguesfrachon@950 315 \item La plupart des options disposent de noms abrégés. Aussi, au lieu d'utiliser
belaran@947 316 \hgopt{log}{--rev}, vous pouvez utiliser \hgopt{log}{-r}. (Les options qui
huguesfrachon@950 317 n'ont pas de noms abrégés sont généralement rarement utilisées, c'est pour ça).
huguesfrachon@950 318 \item Les noms complets commencent par deux tirets (i.e.~\hgopt{log}{--rev}),
belaran@947 319 alors que les options courtes commencent avec un seul (i.e.~\hgopt{log}{-r}).
huguesfrachon@950 320 \item Les noms des options sont cohérents entre les commandes. Par exemple,
belaran@947 321 chaque commande qui accepte un \textit{changeset~ID} ou une numéro de révision
belaran@947 322 accepte aussi \hgopt{log}{-r} et \hgopt{log}{--rev} comme arguments.
belaran@947 323 %TODO: Small mistake here, shouldn't have log here... shouldn't it ?
bos@91 324 \end{itemize}
belaran@947 325
huguesfrachon@950 326 Dans les exemples de ce livre, j'utilise les noms abrégés plutôt que les noms
huguesfrachon@950 327 complets. Ceci est une préférence personnelle, pas une recommandation.
huguesfrachon@950 328
huguesfrachon@950 329 La plupart des commandes qui affichent une quelquonque sortie à l'écran,
belaran@947 330 afficheront plus avec l'option \hggopt{-v} (ou \hggopt{--verbose}), et
huguesfrachon@950 331 moins avec l'option \hggopt{-q} (ou \hggopt{--quiet}).
belaran@947 332
belaran@947 333 \section{Faire et vérifier des modifications}
belaran@947 334
huguesfrachon@950 335 Maintenant que nous avons une bonne idée des commandes pour consulter
huguesfrachon@950 336 l'historique de Mercurial, regardons comment faire des modifications et
huguesfrachon@950 337 les examiner.
huguesfrachon@950 338
belaran@947 339
belaran@947 340 La première chose que nous allons faire c'est isoler notre expérience dans
belaran@947 341 un dépôt à part. Nous allons utiliser la commande \hgcmd{clone}, mais nous
belaran@947 342 n'avons pas besoin de faire une copie de dépôt distant. Comme nous avons
belaran@947 343 déjà une copie locale, nous pouvons juste faire un clone de celle ci à la
belaran@947 344 place. C'est beaucoup plus rapide que de faire une copie à travers le
huguesfrachon@950 345 réseau, et un dépôt cloné localement prend moins d'espace disque aussi.
belaran@947 346
bos@91 347 \interaction{tour.reclone}
belaran@947 348
belaran@947 349 On notera au passage qu'il est souvent considéré comme une bonne pratique
belaran@947 350 de conserver une copie ``immaculée'' du dépôt distant, à partir de laquelle
belaran@947 351 vous pourrez faire des copies locales temporaires pour créer des ``bacs à
belaran@947 352 sable'' pour chaque tâche sur laquelle vous souhaitez travailler. Ceci vous
huguesfrachon@950 353 permet de travailler sur plusieurs choses en parallèle, chacune isolée les
huguesfrachon@950 354 unes des autres en attendant que ces tâches soient finies et que vous soyez
huguesfrachon@950 355 prêt à les réintégrer. Parce que les copies locales sont peu coûteuses, il
belaran@947 356 est très rapide de créer ou détruire des dépôts dès que vous en avez besoin.
belaran@947 357
belaran@947 358 %% Note: la dernière phrase n'est pas une traduction littérale, mais je
belaran@947 359 %% pense qu'elle exprime plus clairement en français ce que veut dire son
belaran@947 360 %% équivalent anglais.
belaran@947 361
belaran@947 362 Dans notre dépôt \dirname{my-hello}, nous avons un fichier \filename{hello.c}
belaran@947 363 qui contient le classique programme ``hello, world''. Nous allons utiliser
belaran@947 364 l'ancienne et vénérable commande \command{sed} pour l'éditer pour qu'il
belaran@947 365 affiche une seconde ligne à l'écran. (J'utilise \command{sed} seulement parce
huguesfrachon@950 366 qu'il est facile d'écrire des exemples sous forme de script ainsi. Comme
belaran@947 367 vous n'avez pas ces contraintes, vous n'utiliserez probablement pas \command{sed}
belaran@947 368 mais plutôt votre éditeur de texte favori).
belaran@947 369
bos@91 370 \interaction{tour.sed}
bos@91 371
belaran@947 372 La commande \hgcmd{status} de Mercurial nous dira de quels fichiers Mercurial
belaran@947 373 s'occupe au sein de ce dépôt.
bos@91 374 \interaction{tour.status}
belaran@947 375 La commande \hgcmd{status} n'affiche rien sur la sortie pour quelques fichiers
belaran@947 376 mais une ligne commence par ``\texttt{M}'' for \filename{hello.c}. À moins que
belaran@947 377 vous ne lui indiquiez de le faire, \hgcmd{status} n'affichera aucune sortie
belaran@947 378 pour les fichiers qui n'ont pas été modifiés.
belaran@947 379
belaran@947 380 Le caractère ``\texttt{M}'' indique que Mercurial a remarqué que nous avions
belaran@947 381 modifié le fichier \filename{hello.c}. Nous n'avons pas besoin d'\emph{informer}
belaran@947 382 Mercurial que nous allons modifier un fichier avant de le faire, ou que nous
belaran@947 383 venons de le modifier, il est capable de s'en rendre compte tout seul.
belaran@947 384
belaran@947 385 C'est pratique de savoir que nous avons modifié \filename{hello.c}, mais il
belaran@947 386 serait encore plus pratique de savoir ce que nous avons modifié exactement. Pour
belaran@947 387 cela, nous avons la commande \hgcmd{diff}.
belaran@947 388
bos@91 389 \interaction{tour.diff}
bos@91 390
belaran@947 391 \section{Enregister les modifications dans un nouveau \textit{changeset}}
belaran@947 392
belaran@947 393 Nous pouvons modifier des fichiers, compiler et tester nos modifications,
belaran@947 394 et utiliser les commandes \hgcmd{status} and \hgcmd{diff} pour voir les
huguesfrachon@950 395 modifications effectuées, jusqu'au moment où nous serons assez satisfaits
huguesfrachon@950 396 pour décider d'enregistrer notre travail dans un \textit{changeset}.
belaran@947 397
belaran@947 398 La commande \hgcmd{commit} vous laisse créer un nouveau \textit{changeset},
belaran@947 399 nous désignerons généralement cette opération par ``faire un commit'' ou
huguesfrachon@950 400 ``commiter''\footnote{NdT: De mon expérience, la plupart des francophones
belaran@947 401 utilisent régulièrement, à l'oral, cette expression, mais bien évidement
belaran@947 402 il ne s'agit pas d'un terme terminologiquement correct, ni même français.}
belaran@947 403
belaran@947 404 \subsection{Définir le nom d'utilisateur}
belaran@947 405
huguesfrachon@950 406 Quand vous exécutez la commande \hgcmd{commit} pour la première fois, elle
huguesfrachon@950 407 n'est pas garantie de réussir. Mercurial enregistre votre nom et votre
belaran@947 408 adresse avec chaque modification que vous effectuez, de manière à ce que
belaran@947 409 vous soyez capable (ou d'autres le soient) de savoir qui a fait quelle
belaran@947 410 modification. Mercurial essaye automatiquement de découvrir un nom
huguesfrachon@950 411 d'utilisateur qui ait un minimum de sens pour effectuer l'opération
belaran@947 412 de \textit{commit} avec. Il va essayer chacune des méthodes suivantes,
belaran@947 413 dans l'ordre:
bos@174 414 \begin{enumerate}
belaran@947 415 \item Si vous spécifiez l'option \hgopt{commit}{-u} avec la commande
belaran@947 416 \hgcmd{commit}, suivi d'un nom d'utilisateur, ceci aura toujours la
belaran@947 417 priorité sur les autres méthodes ci dessous.
belaran@947 418 \item Si vous avez défini une variable d'environement \envar{HGUSER},
belaran@947 419 c'est cette valeur qui est alors utilisée.
huguesfrachon@950 420 \item Si vous créez un fichier nommé \sfilename{.hgrc} dans votre
belaran@947 421 répertoire \textit{home}, avec une entrée \rcitem{ui}{username},
belaran@947 422 c'est la valeur associée qui sera utilisée. Pour voir à quoi
belaran@947 423 ressemble le contenu de ce fichier regardez la
belaran@947 424 section~\ref{sec:tour-basic:username} ci dessous.
belaran@947 425 \item Si vous avez défini une variable d'environement \envar{EMAIL}
belaran@947 426 celle ci sera utilisée ensuite.
belaran@947 427 \item Enfin, Mercurial interrogera votre système pour trouver votre
belaran@947 428 nom d'utilisateur local ainsi que le nom de la machine hôte, et il
huguesfrachon@950 429 %%%FIXME : et il quoi ? un nom...
belaran@947 430 un nom d'utilisateur à partir de ces composants. Comme il arrive
belaran@947 431 souvent que ce genre de noms soit totalement inutile, il vous
belaran@947 432 préviendra en affichant un message d'avertissement.
bos@174 433 \end{enumerate}
belaran@947 434
huguesfrachon@950 435 Si tous ces mécanismes échouent, Mercurial n'exécutera pas la commande,
belaran@947 436 affichant un message d'erreur. Dans ce cas, il ne vous laissera pas
belaran@947 437 effectuer de \textit{commit} tant que vous n'aurez pas défini un nom
belaran@947 438 d'utilisateur.
belaran@947 439
belaran@947 440 Vous devriez penser à utiliser la variable d'environement \envar{HGUSER}
belaran@947 441 et l'option \hgopt{commit}{-u} comme moyen pour \emph{changer le nom
huguesfrachon@950 442 d'utilisateur} par défaut. Pour une utilisation normale, la plus simple
belaran@947 443 et robuste manière d'opérer est de créer un fichier \sfilename{.hgrc},
belaran@947 444 voir ci dessous pour les détails à ce sujet.
bos@102 445
huguesfrachon@950 446 \subsubsection{Créer un fichier de configuration pour Mercurial}
bos@174 447 \label{sec:tour-basic:username}
bos@102 448
huguesfrachon@950 449 Pour définir un nom d'utilisateur, utiliser votre éditeur de texte favori
huguesfrachon@950 450 pour créer un fichier \sfilename{.hgrc} dans votre répertoire \textit{home}.
huguesfrachon@950 451 Mercurial va utiliser ce fichier pour retrouver votre configuration personnelle.
huguesfrachon@950 452 Le contenu initial devrait ressembler à ceci:
bos@102 453 \begin{codesample2}
bos@102 454 # This is a Mercurial configuration file.
bos@102 455 [ui]
bos@102 456 username = Firstname Lastname <email.address@domain.net>
bos@102 457 \end{codesample2}
huguesfrachon@950 458 La ligne avec \texttt{[ui]} commence une \emph{section} du fichier de
huguesfrachon@950 459 configuration, ainsi la ligne ``\texttt{username = ...}'' signifie ``
huguesfrachon@950 460 définir la valeur de l'élément \texttt{username} dans la section
huguesfrachon@950 461 \texttt{ui}''. Une section continue jusqu'à ce qu'une nouvelle
huguesfrachon@950 462 commence, ou que la fin du fichier soit atteinte. Mercurial ignore
huguesfrachon@950 463 les lignes vide et traite tout texte
bos@102 464 file. Mercurial ignores empty lines and treats any text from
bos@102 465 ``\texttt{\#}'' to the end of a line as a comment.
bos@102 466
bos@102 467 \subsubsection{Choosing a user name}
bos@102 468
bos@102 469 You can use any text you like as the value of the \texttt{username}
bos@102 470 config item, since this information is for reading by other people,
bos@102 471 but for interpreting by Mercurial. The convention that most people
bos@102 472 follow is to use their name and email address, as in the example
bos@102 473 above.
bos@102 474
bos@102 475 \begin{note}
bos@102 476 Mercurial's built-in web server obfuscates email addresses, to make
bos@102 477 it more difficult for the email harvesting tools that spammers use.
bos@102 478 This reduces the likelihood that you'll start receiving more junk
bos@102 479 email if you publish a Mercurial repository on the web.
bos@102 480 \end{note}
bos@102 481
bos@91 482 \subsection{Writing a commit message}
bos@91 483
bos@91 484 When we commit a change, Mercurial drops us into a text editor, to
bos@91 485 enter a message that will describe the modifications we've made in
bos@91 486 this changeset. This is called the \emph{commit message}. It will be
bos@91 487 a record for readers of what we did and why, and it will be printed by
bos@91 488 \hgcmd{log} after we've finished committing.
bos@91 489 \interaction{tour.commit}
bos@91 490
bos@91 491 The editor that the \hgcmd{commit} command drops us into will contain
bos@91 492 an empty line, followed by a number of lines starting with
bos@91 493 ``\texttt{HG:}''.
bos@91 494 \begin{codesample2}
bos@91 495 \emph{empty line}
bos@91 496 HG: changed hello.c
bos@91 497 \end{codesample2}
bos@91 498 Mercurial ignores the lines that start with ``\texttt{HG:}''; it uses
bos@91 499 them only to tell us which files it's recording changes to. Modifying
bos@91 500 or deleting these lines has no effect.
bos@91 501
bos@91 502 \subsection{Writing a good commit message}
bos@91 503
bos@91 504 Since \hgcmd{log} only prints the first line of a commit message by
bos@91 505 default, it's best to write a commit message whose first line stands
bos@91 506 alone. Here's a real example of a commit message that \emph{doesn't}
bos@91 507 follow this guideline, and hence has a summary that is not readable.
bos@91 508 \begin{codesample2}
bos@91 509 changeset: 73:584af0e231be
bos@91 510 user: Censored Person <censored.person@example.org>
bos@91 511 date: Tue Sep 26 21:37:07 2006 -0700
bos@91 512 summary: include buildmeister/commondefs. Add an exports and install
bos@91 513 \end{codesample2}
bos@91 514
bos@91 515 As far as the remainder of the contents of the commit message are
bos@91 516 concerned, there are no hard-and-fast rules. Mercurial itself doesn't
bos@91 517 interpret or care about the contents of the commit message, though
bos@91 518 your project may have policies that dictate a certain kind of
bos@91 519 formatting.
bos@91 520
bos@91 521 My personal preference is for short, but informative, commit messages
bos@91 522 that tell me something that I can't figure out with a quick glance at
bos@91 523 the output of \hgcmdargs{log}{--patch}.
bos@91 524
bos@91 525 \subsection{Aborting a commit}
bos@91 526
bos@91 527 If you decide that you don't want to commit while in the middle of
bos@91 528 editing a commit message, simply exit from your editor without saving
bos@91 529 the file that it's editing. This will cause nothing to happen to
bos@91 530 either the repository or the working directory.
bos@91 531
bos@91 532 If we run the \hgcmd{commit} command without any arguments, it records
bos@91 533 all of the changes we've made, as reported by \hgcmd{status} and
bos@91 534 \hgcmd{diff}.
bos@91 535
bos@102 536 \subsection{Admiring our new handiwork}
bos@91 537
bos@91 538 Once we've finished the commit, we can use the \hgcmd{tip} command to
bos@91 539 display the changeset we just created. This command produces output
bos@91 540 that is identical to \hgcmd{log}, but it only displays the newest
bos@91 541 revision in the repository.
bos@91 542 \interaction{tour.tip}
bos@91 543 We refer to the newest revision in the repository as the tip revision,
bos@91 544 or simply the tip.
bos@91 545
bos@91 546 \section{Sharing changes}
bos@91 547
bos@91 548 We mentioned earlier that repositories in Mercurial are
bos@91 549 self-contained. This means that the changeset we just created exists
bos@91 550 only in our \dirname{my-hello} repository. Let's look at a few ways
bos@91 551 that we can propagate this change into other repositories.
bos@91 552
bos@91 553 \subsection{Pulling changes from another repository}
bos@91 554 \label{sec:tour:pull}
bos@91 555
bos@91 556 To get started, let's clone our original \dirname{hello} repository,
bos@91 557 which does not contain the change we just committed. We'll call our
bos@91 558 temporary repository \dirname{hello-pull}.
bos@91 559 \interaction{tour.clone-pull}
bos@91 560
bos@91 561 We'll use the \hgcmd{pull} command to bring changes from
bos@91 562 \dirname{my-hello} into \dirname{hello-pull}. However, blindly
bos@91 563 pulling unknown changes into a repository is a somewhat scary
bos@91 564 prospect. Mercurial provides the \hgcmd{incoming} command to tell us
bos@91 565 what changes the \hgcmd{pull} command \emph{would} pull into the
bos@91 566 repository, without actually pulling the changes in.
bos@91 567 \interaction{tour.incoming}
bos@91 568 (Of course, someone could cause more changesets to appear in the
bos@91 569 repository that we ran \hgcmd{incoming} in, before we get a chance to
bos@91 570 \hgcmd{pull} the changes, so that we could end up pulling changes that we
bos@91 571 didn't expect.)
bos@91 572
bos@91 573 Bringing changes into a repository is a simple matter of running the
bos@91 574 \hgcmd{pull} command, and telling it which repository to pull from.
bos@91 575 \interaction{tour.pull}
bos@91 576 As you can see from the before-and-after output of \hgcmd{tip}, we
bos@91 577 have successfully pulled changes into our repository. There remains
bos@92 578 one step before we can see these changes in the working directory.
bos@92 579
bos@92 580 \subsection{Updating the working directory}
bos@92 581
bos@92 582 We have so far glossed over the relationship between a repository and
bos@91 583 its working directory. The \hgcmd{pull} command that we ran in
bos@91 584 section~\ref{sec:tour:pull} brought changes into the repository, but
bos@91 585 if we check, there's no sign of those changes in the working
bos@91 586 directory. This is because \hgcmd{pull} does not (by default) touch
bos@91 587 the working directory. Instead, we use the \hgcmd{update} command to
bos@91 588 do this.
bos@91 589 \interaction{tour.update}
bos@91 590
bos@91 591 It might seem a bit strange that \hgcmd{pull} doesn't update the
bos@91 592 working directory automatically. There's actually a good reason for
bos@91 593 this: you can use \hgcmd{update} to update the working directory to
bos@91 594 the state it was in at \emph{any revision} in the history of the
bos@91 595 repository. If you had the working directory updated to an old
bos@91 596 revision---to hunt down the origin of a bug, say---and ran a
bos@91 597 \hgcmd{pull} which automatically updated the working directory to a
bos@91 598 new revision, you might not be terribly happy.
bos@91 599
bos@91 600 However, since pull-then-update is such a common thing to do,
bos@91 601 Mercurial lets you combine the two by passing the \hgopt{pull}{-u}
bos@91 602 option to \hgcmd{pull}.
bos@91 603 \begin{codesample2}
bos@91 604 hg pull -u
bos@91 605 \end{codesample2}
bos@92 606 If you look back at the output of \hgcmd{pull} in
bos@92 607 section~\ref{sec:tour:pull} when we ran it without \hgopt{pull}{-u},
bos@92 608 you can see that it printed a helpful reminder that we'd have to take
bos@92 609 an explicit step to update the working directory:
bos@92 610 \begin{codesample2}
bos@92 611 (run 'hg update' to get a working copy)
bos@92 612 \end{codesample2}
bos@91 613
bos@91 614 To find out what revision the working directory is at, use the
bos@91 615 \hgcmd{parents} command.
bos@91 616 \interaction{tour.parents}
bos@101 617 If you look back at figure~\ref{fig:tour-basic:history}, you'll see
bos@101 618 arrows connecting each changeset. The node that the arrow leads
bos@101 619 \emph{from} in each case is a parent, and the node that the arrow
bos@101 620 leads \emph{to} is its child. The working directory has a parent in
bos@101 621 just the same way; this is the changeset that the working directory
bos@101 622 currently contains.
bos@101 623
bos@91 624 To update the working directory to a particular revision, give a
bos@91 625 revision number or changeset~ID to the \hgcmd{update} command.
bos@91 626 \interaction{tour.older}
bos@91 627 If you omit an explicit revision, \hgcmd{update} will update to the
bos@94 628 tip revision, as shown by the second call to \hgcmd{update} in the
bos@94 629 example above.
bos@91 630
bos@92 631 \subsection{Pushing changes to another repository}
bos@92 632
bos@92 633 Mercurial lets us push changes to another repository, from the
bos@92 634 repository we're currently visiting. As with the example of
bos@92 635 \hgcmd{pull} above, we'll create a temporary repository to push our
bos@92 636 changes into.
bos@92 637 \interaction{tour.clone-push}
bos@92 638 The \hgcmd{outgoing} command tells us what changes would be pushed
bos@92 639 into another repository.
bos@92 640 \interaction{tour.outgoing}
bos@92 641 And the \hgcmd{push} command does the actual push.
bos@92 642 \interaction{tour.push}
bos@92 643 As with \hgcmd{pull}, the \hgcmd{push} command does not update the
bos@92 644 working directory in the repository that it's pushing changes into.
bos@92 645 (Unlike \hgcmd{pull}, \hgcmd{push} does not provide a \texttt{-u}
bos@92 646 option that updates the other repository's working directory.)
bos@92 647
bos@92 648 What happens if we try to pull or push changes and the receiving
bos@92 649 repository already has those changes? Nothing too exciting.
bos@92 650 \interaction{tour.push.nothing}
bos@92 651
bos@93 652 \subsection{Sharing changes over a network}
bos@93 653
bos@93 654 The commands we have covered in the previous few sections are not
bos@93 655 limited to working with local repositories. Each works in exactly the
bos@93 656 same fashion over a network connection; simply pass in a URL instead
bos@93 657 of a local path.
bos@93 658 \interaction{tour.outgoing.net}
bos@93 659 In this example, we can see what changes we could push to the remote
bos@93 660 repository, but the repository is understandably not set up to let
bos@93 661 anonymous users push to it.
bos@93 662 \interaction{tour.push.net}
bos@93 663
bos@84 664 %%% Local Variables:
bos@84 665 %%% mode: latex
bos@84 666 %%% TeX-master: "00book"
bos@84 667 %%% End: